Éternel enfant, clown céleste, courant d’air et d’esprit, le héros de ce solo n’est autre qu’un ange qui s’écrabouille sur scène. Avec son manteau vert-scarabée et son haut-de-forme poussiéreux, il déploie un cabaret de fortune, un déluge de matières et de mises en boîte. Il faut dire que le corps de cette créature pas comme les autres a tout du poulet déplumé ou de la danseuse de Las Vegas sur le retour.

Allégée du poids du monde adulte, L’Ange pas sage est une clownerie métaphysique à hauteur d’enfants. Au milieu d’eux, notre fantasque personnage ailé est chez lui. S’il ne se souvient pas de ce qu’il est venu dire, alors il joue, invente, tombe, pleure et grandit… mais sans chichis. Son voyage, peuplé de rêves et de liberté, respire le besoin d’amour et d’humour.