La nuit ne cache pas.

L’espace nocturne déploie notre attention et révèle notre impatience diurne à voir les choses, là, immédiatement visibles et compréhensibles.

Dans l’obscurité, nous n’y voyons pas moins, nous y voyons autrement, plus loin. Voir dans la nuit et devenir hibou serait comme percer une surface, la trouer révélerait alors l’espace comme matière inattendue.
La scène, dans une opacité trompeuse, se dérobe et semble parfois se détruire. Les corps, la danse, y sont devenus hiboux. Le réel devient alors une zone élastique, illimitée, qui se déforme et se transforme à la manière d’une deuxième peau.
Les trois interprètes nous invitent à entrer dans un monde où tout semblerait pouvoir naître. Car la nuit ne cache pas, elle révèle.

+++ Dans les pas du spectacle, un atelier danse parent-enfant aura lieu à Klap mercredi 8 avril à 16h30