Si on est sincèrement touché par le destin de petite sirène, on ne peut pas s’empêcher de sourire. Ces personnages sont si naïfs, si vrais, qu’ils ne remplissent pas très bien leurs rôles : la princesse idéale n’a pas de pieds, et le prince charmant épouse celle qui ne lui a pas sauvé la vie…

Le talent d’Andersen est bien de troubler la couleur de l’eau, et le conte glisse entre nos mains comme le poisson à travers l’eau, tel un hologramme tour à tour lumineux et sombre, mélancolique et léger.