Bobitch, un très grand clown à l’humour communicatif, réussit avec toute la délicatesse qui le caractérise, à nous toucher et nous séduire.
Un clown un peu clochard continue son exploration de l’humanité. Il nous fait rire et nous émeut devant tant de misère au monde.
Perdu dans un fond de cour, bien assis sur son fauteuil roulant légèrement customisé, Bobitch, cousin naturel de Chaplin ou de Buster Keaton, nous entraîne dans ses histoires trash et attendrissantes. Dans la nuit, ce vieux clown sans âge fuit l’enfermement et continue d’explorer ce que l’humanité a de précieux dans l’infiniment petit, la simplicité, l’humanonyme… Le beat box comme une prouesse acrobatique donne le rythme et la parole au vide.
Le bruitage et les jeux de voix sont le battement de choeur de tous les personnages entrant dans cette écriture cinématographique, allant jusqu’à créer l’illusion d’un dialogue ventriloque.