Un marivaudage où se heurtent des questions existentielles : quel est le moteur du désir ? Peut-on encore aimer l’être déjà possédé ?

La double inconstance, c’est celle qui pousse Arlequin et Sylvia dans les bras de Flaminia et d’un jeune prince, qui les détournent de la passion initiale qui les liait l’un à l’autre.

Après Le jeu de l’amour et du hasard en 2010, Philippe Calvario, un habitué des planches comme de l’opéra, s’attelle à une nouvelle adaptation de Marivaux. Fidèle à l’unité d’espace et de temps qui régit la pièce, il revendique une ambiance digne de la Nuit de la Saint-Jean : un jour et une nuit pour questionner l’amour, ses versatilités et impossibles combinaisons, sous la forme d’un conte sombre et envoûtant. Une distribution éclectique qui mêle des jeunes comédiens, à une star des comédies musicales et un contre-ténor.

De quoi dynamiter les éternelles vicissitudes de l’amour.